« Il y a des nuits où la magie et l'horreur quittent les livres de contes pour aller tourbillonner dans les rues et sur les chemins », écrit Agnès Desarthe.
C'est par une nuit d'hiver que les vies de Sonia, Violette, Harriet, Gabriel, Emile et Dan se trouvent à jamais réunies, comme si leur tracé dessinait une sorte de figure.
Tourbillon aléatoire, semblable à la chute des flocons de neige, au mouvement des sentiments, aux trajectoires des couples qui dansent à la fête de l'Institut.
Histoires de magie, parce que, dans cette banlieue qui rappelle les shtetl chers à Isaac Bashevis Singer, le naturel et le surnaturel, le quotidien et le merveilleux, le visible et l'invisible sont des mondes qui s'emboîtent à la perfection.