Parce que le Père l'intimide et que l'Esprit Saint lui paraît trop abstrait, comme un symbole, c'est à Dieu le Fils, plus humain et plus proche, que l'auteur de ces lignes a choisi de s'adresser. Il a beaucoup de questions à lui poser et de suggestions à lui soumettre. Grandi dans la religion catholique, il ne parvient guère à comprendre les mystères et les infortunes que Dieu nous impose : le temps, la souffrance de l'innocent, et cette faute originelle dont nous porterions collectivement le poids... En d'autres pages, il se demande pourquoi l'homme n'aurait pas le droit de mettre un terme à sa propre vie, ou d'où vient la méfiance que de tout temps l'Eglise a réservée au plaisir charnel. Avec éloquence et sincérité, avec ironie parfois, avec respect toujours - car il est homme du doute et non de l'incroyance -, l'avocat et historien propose ici, en forme de bilan, un véritable catéchisme des questions que peuvent se poser ceux que préoccupe la foi chrétienne.