" Ma grand-mère Adeline, nous dit Christian Signol, était une petite femme aux gestes délicats et précis, si menue, si fragile qu'on avait peur, en l'embrassant, de la casser. Son visage étroit et fin s'illuminait de deux yeux gris qui avaient la transparence secrète des fontaines. (...) Elle avait la peau si fine que sa chair paraissait à vif sur le monde... " Adeline, simple paysanne tout illuminée de modestie et de bonté, gravit la pente de son destin : le travail parfois si dur, les guerres, tellement cruelles, mais aussi la magie du rythme des saisons, les joies qu'apportent l'amour, les enfants... Adeline, une femme modeste, dont son petit-fils nous fait un portrait sensible et attachant, merveilleusement tendre, Adeline dont le témoignage nous restitue dans toute sa grandeur les " valeurs essentielles sur lesquelles ont vécu nos campagnes pendant des milliers d'années ".