Troisième volet d'une tétralogie qui commence avec Solal (1930) et Mangeclous (1938), ce roman-fleuve a reçu le grand prix du roman de l'Académie française. L'auteur y entrecroise et superpose les voix des personnages et dans les cent six chapitres se mêlent la passion et la drôlerie, le désespoir et les exaltations du cœur. Le roman raconte la passion morbide d’Ariane et de Solal, mais aussi d'une certaine façon l'amour de Cohen pour la langue française et pour l’écriture.